Le jardin botanique de Huelva

Les sites colombiens de Huelva sont une page irremplaçable de l’histoire de l’Espagne. C’est en ces lieux que l’histoire du voyage de Christophe Colomb se dessina, ce voyage qui le conduisit à traverser l’Atlantique en 1492 et à découvrir l’Amérique. Le Parc Botanique Jose Celestino Mutis est un de ces lieux.

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A quelques kilomètres de la capitale de Huelva

Sur les rives de l’embouchure du rio Tinto, là où les eaux profondes et navigables de l’océan ne se situent qu’à un jet de pierre, le monastère de La Rabida vous ouvre ses portes. C’est ici que l’amiral génois vint trouver conseils et réconfort auprès des pères franciscains. A côté se trouve l’Université Internationale d’Andalousie, et à ses pieds, le quai des Caravelles, un petit parc thématique qui reproduit grandeur nature les trois navires dirigés par Colomb dans sa quête vers le Nouveau Monde. Mais les sites colombiens renferment d’autres secrets préservés eux dans la nature et la botanique.

C’est le gaditan Jose Celestino Mutis qui ouvrit le continent américain à la science. Né en 1732, il vécut le 18e siècle et apporta au Nouveau Royaume de Grenade son savoir et ses connaissances en botanique. Il réalisa d’importantes études jusqu’à sa mort en 1808 à Santa Fe de Bogota. C’est cette histoire que l’on perçoit en parcourant les 120 000 m² du Parc Botanique de la Rabida. Ses plantes proviennent des 5 continents.

Le Parc fut inauguré en 1993 à l’occasion du 5e centenaire du retour à Palos de la Frontera de l’expédition de Colomb, et avec l’intention de symboliser les liens qui unissent l’Espagne et l’Amérique.

Dans ce jardin botanique, l’eau est omniprésente et accompagne le touriste à chaque pas. L’eau passe sous les ponts, se déverse dans des barrages, se jette en chutes pour terminer dans des canaux qui baignent des plantes exubérantes issue de la flore américaine.

Le vadémécum botanique accumulé par le jardin botanique de Huelva inclut toute sorte de papyrus, d’arums, de nénufars et de jacinthes. Le canal de las Palmeras est présidé lui par un superbe magnolia grandiflora. Le calme qui se respire dans le parque invite à une visite reposée et sans hâte. Palmiers et arbres fruitiers font de l’endroit un véritable verger où se font sentir des parfums aussi variés que celui du romarin, du thym, de la santoline ou de la lavande.

La Rabida de Huelva voyage aussi en Amérique

La Rabida de Huelva voyage elle aussi en Amérique en faisant un circuit Etats-Unis pour les plantes du central park et un voyage Mexique, au travers de ses plantes, et fait même un détour par l’Afrique à travers un séjour Madagascar. En témoignent les raretés qui y ont été ramenées. De la même manière, on fera un détour en Asie pour des séjours Chine et ses plantes médicinales et en Océanie pour une Australie voyage. Des centaines de tons qui apparaissent et disparaissent en fonction du moment de la journée. La tombée de la nuit est un des moments les plus magiques lors d’une visite du Parc, alors que les lumières des complexes industriels de Huelva commencent à briller et que les grandes tours évoquent les skylines des grandes villes américaines. L’illustre Jose Celestino Mutis, dont la gravure paraissaient sur les anciens billets de 2000 pesetas donne son nom à un jardin botanique unique en Espagne, à vocation européenne et américaine, dans lequel est synthétisé le meilleur des deux rives.

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